Pourquoi consulter un psychologue ?
. Pour prendre du recul, comprendre et résoudre des difficultés relationnelles, émotionnelles, professionnelles, scolaires, psychosomatiques. Pour être soutenu dans sa propre recherche d’équilibre personnel, trouver une meilleure énergie et découvrir le véritable sens que l’on souhaite donner à sa vie.
. Pour affronter et être accompagné lors de crises dépressives, d’angoisse, d’adaptation à une nouvelle culture, de deuil, de séparation, d’addiction, résoudre un traumatisme ou un manque de confiance en soi. Pour soi-meme ou un proche en difficulté. Pour être conseillé et orienté lors de crises plus graves qui peuvent nécessiter une consultation spécialisée.
De fait, la qualité première d’un psychologue est de pouvoir tout écouter sans juger, avec beaucoup d’empathie en s’adaptant à la situation particulière de la personne qui consulte. Il crée une relation positive et sécurisante où la qualité de son écoute doit déjà permettre à son interlocuteur de se détendre, de prendre du recul sur sa situation, de se sentir soutenu, de mieux se comprendre lui-même, et ainsi d’être prêt à avancer pour mieux gérer une situation complexe. Il ne s’agit pas d’une écoute passive où on laisse la personne décortiquer ses soucis sans réagir : la véritable empathie et l’écoute active permettent une prise de conscience personnelle.
Par ailleurs, l’expérience d’une thérapie personnelle approfondie et de formations complémentaires régulières aux nouvelles connaissances et outils psychothérapeutiques permettent au psychothérapeute d’avoir le recul suffisant pour ne pas projeter ses propres problématiques sur le client, de pouvoir tenter d’interpréter ses réactions inconscientes en toute humilité, et de proposer des outils autres que l’entretien – tels que l’art, le mouvement, la respiration, le jeu, les jeux de rôle, TCC etc. et/ou des thérapeutes plus expérimentés que lui-même pour telle ou telle problématique.
. La formation de clinicien et les formations continues variées permettent de faire de la psychoeducation, c’est à dire d’expliquer comment fonctionne le systeme nerveux, le cerveau, quels sont les mecanismes en jeu, pourquoi on a pris de mauvaises habitudes et comment on peut changer tout cela.
Enfin, le psychologue clinicien a des outils et une formation en psychopathologie qui lui permettent de participer à l’établissement d’un diagnostic et à la proposition d’un suivi thérapeutique adapté. N’étant pas médecin il ne peut donc pas lui-même établir le diagnostic et encore moins prescrire des médicaments. Il peut utiliser des tests dits psychométriques ou projectifs pour mieux cerner l’état et/ou la dynamique de la personne, proposer un suivi ou des outils thérapeutiques et assister les professionnels de la santé, de l’éducation ou du travail social. Le suivi thérapeutique qu’il propose dépend de sa propre formation personnelle et professionnelle et de ses contacts. Voir Le Bilan Psychologique.
Ces activités sont guidées par une philosophie et un engagement qui valorisent les différences individuelles et la diversité, en s’intéressant à la prévention et au développement personnel tout au long de la vie.
Les métiers de psychologue clinicien et de psychothérapeute se complètent, le psychologue clinicien a une connaissance et des outils plus techniques, le psychothérapeute travaille avec l’inconscient et dans la relation avec la personne. Ils ne correspondent pas aux mêmes formations ni aux mêmes statuts en France et en Grande Bretagne où le titre de psychologue conseil semble bien convenir à ces deux aspects de mon travail.
«Les relations avec le conflit, avec la vie, voilà ce que j’aimerai appeler psychologie clinique.» (Freud 1899).